Frammenti Africani

Frammenti Africani è un resoconto giornalistico di tematiche complesse del Continente Africano, futuro epicentro economico mondiale, dove coesistono potenze economiche e militari, crescita economica a due cifre, guerre, colpi di stato, masse di giovani disoccupati e una borghesia in piena crescita.
Un mosaico di situazioni contraddittorie documentate da testimonianze di prima mano e accuratamente analizzate per offrire un'informazione approfondita sulla politica, economia e scoperte scientifiche di un mondo in evoluzione pieno di paradossi.

Fulvio Beltrami

Fulvio Beltrami
Originario del Nord Italia, sposato con un'africana, da dieci anni vivo in Africa, prima a Nairobi ora a Kampala. Ho lavorato nell’ambito degli aiuti umanitari in vari paesi dell'Africa e dell'Asia.
Da qualche anno ho deciso di condividere la mia conoscenza della Regione dei Grandi Laghi (Uganda, Rwanda, Kenya, Tanzania, Burundi, ed Est del Congo RDC) scrivendo articoli sulla regione pubblicati in vari siti web di informazione, come Dillinger, FaiNotizia, African Voices. Dal 2007 ho iniziato la mia carriera professionale come reporter per l’Africa Orientale e Occidentale per L’Indro.
Le fonti delle notizie sono accuratamente scelte tra i mass media regionali, fonti dirette e testimonianze. Un'accurata ricerca dei contesti storici, culturali, sociali e politici è alla base di ogni articolo.

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Set 15

Burundi: Nkurunziza e il ‘Male Burundese’

Ecco come il Prete Re ha conquistato la guida del piccolo Paese nel cuore dell’Africa

di Fulvio Beltrami

Ufficialmente la crisi che attanaglia il piccolo Paese nel cuore dell’Africa è iniziata nell’aprile 2015 quando scoppiarono proteste popolari di massa. La causa dei motti popolari fu la decisione del Presidente Pierre Nkurunziza di presentarsi ad un terzo mandato. La Costituzione ne prevedeva solo due mentre gli accordi di pace di Arusha (Tanzania) del 2000 sancivano un equilibrio di potere tra le due etnie, hutu e tutsi, e un’alternanza alla Presidenza. Gli accordi di pace firmati nel 2000 grazie alla mediazione di Stati Uniti, di Nelson Mandela e della Comunità di Sant’Egidio, mettevano fine a una guerra etnica che durava dall’ottobre 1993 quando il presidente Hutu Melchior Ndadaye fu ucciso da tre ufficiali dell’esercito sotto il controllo tutsi. 

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Set 15

Burundi: Nkurunziza et le mal burundais

Voici comment le prêtre- roi a conquis la direction du petit pays au cśur de l'Afrique

di Fulvio Beltrami

Officiellement, la crise qui frappe le petit pays au cœur de l'Afrique a débuté en avril 2015 lorsque des manifestations populaires de masse ont éclaté. La cause de les manifestations populaires était la décision du président Pierre Nkurunziza de se présenter pour un troisième mandat. La Constitution n'en prévoyait que deux tandis et les accords de paix d'Arusha (Tanzanie) de 2000 consacraient un rapport de forces entre les deux groupes ethniques, les Hutus et les Tutsis, ainsi qu'une alternance dans la présidence. Les accords de paix signés en 2000 grâce à la médiation des États-Unis, Nelson Mandela et la Communauté de Sant'Egidio, ont mis fin à une guerre ethnique qui durait depuis octobre 1993, date à laquelle le président Hutu Melchior Ndadaye avait été tué par trois officiers du armée sous contrôle tutsi.

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Set 15

Chi comanda in Burundi? FDLR: mercenari o padroni?

20.000 forse 30.000 terroristi del Democratic Forces for the Liberation of Rwanda sono infiltrati in Esercito, Polizia, Governo, sicurezza del Presidente controllando di fatto tutto il Paese

di Fulvio Beltrami

Nella prima parte di questa inchiesta abbiamo visto come Pierre Nkurunziza ha conquistato il potere e come lo ha saputo mantenere. I leader dell’opposizione e della società civile sono stati trucidati o costretti all’esilio. Le redazioni dei media indipendenti bruciate. Redattori e giornalisti assassinati. L’opposizione armata non è ancora in grado di organizzarsi e di lanciare un’offensiva militare su grande scala, nonostante i tentativi, falliti, dei scorsi anni. Tutte le apparenze tendono a dimostrare che Pierre Nkurunziza ha sotto controllo la situazione e mantiene salde le redini del potere.

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Set 14

Qui est responsable au Burundi? FDLR: mercenaires ou patrons?

20 000, peut-être 30 000 terroristes des Forces démocratiques de libération du Rwanda ont infiltré la sécurité de l'armée, de la police, du gouvernement et du président, contrôlant efficacement l'ensemble du pays

di Fulvio Beltrami

Dans la première partie de cette enquête, nous avons vu comment Pierre Nkurunziza avait obtenu le pouvoir et comment il l'avait conservé. Les leaders de l'opposition et de la société civile ont été massacrés ou contraints à l'exil. Les éditeurs de médias indépendants brûlés. Assassinats d'éditeurs et de journalistes. L’opposition armée n’est toujours pas en mesure de s’organiser et de lancer une offensive militaire à grande échelle, malgré les tentatives infructueuses des dernières années. Toutes les apparences tendent à montrer que Pierre Nkurunziza a la situation sous contrôle et maintient les rênes du pouvoir.
La présence au Burundi du groupe terroriste rwandais Forces démocratiques pour la libération du Rwanda ( FDLR ), Forces démocratiques pour la libération du Rwanda, est un fiasco. La collaboration entre Nkurunziza et les FDLR a été une escalade progressive. En 2014, les FDLR se sont engagés à former la milice jeunesse la plus fanatique du Conseil national pour la défense de la démocratie - Les Forces de défense de la démocratie ( CNDD-FDD ), les Imbonerakure ("ceux qui voient loin").
Selon les estimations des Nations Unies, l' aile jeunesse du CNDD-FDD compterait des centaines de milliers de membres. La majorité d'entre eux ont demandé la carte de peur d'être soupçonnés d'être des sympathisants de l'opposition et de subir la colère du régime. Dans toutes les dictatures, l’un des moyens de vous protéger de la violence consiste à garder la carte du parti dans votre poche. L'ONU estime qu'entre 20 000 et 30 000 Imbonerakure constituent l'aile armée du régime. Ce noyau a été transformé en une milice paramilitaire avec l'aide des FDLR. Les autres sont des abonnés passifs qui ne partagent peut-être même pas l'idéologie HutuPower.
Les 4 000 premiers miliciens Imbonerakure ont été formés par les FDLR en 2014 dans la province du Sud-Kivu, à l'est de la République démocratique du Congo. Les formations, qui se sont déroulées dans le plus grand secret, ont été découvertes par hasard par trois religieuses italiennes, Lucia Pulici, Olga Raschietti et Bernadetta Boggian, résidant à Bujumbura. Pour empêcher les trois sœurs d'envoyer les preuves aux Nations Unies, Nkurunziza a ordonné leur assassinat, qui a eu lieu un dimanche de septembre 2014. Le triple meurtre a été organisé par le général Adolphe Nshimirimana, assassiné par la suite par Nkrunziza.
Après le coup d'État manqué de mai 2015, Nkurunziza prend conscience que les forces armées et la police ne peuvent être considérées à 100% comme loyales à ses illusions du royaume hutu. La milice paramilitaire Imbonerakure en était encore à ses débuts. Une décimation de soldats, officiers et policiers tutsis ou non loyaux était nécessaire, mais avec qui les remplacer?
La solution a été trouvée en proposant un pacte de mercenaires aux terroristes des FDLR. Les FDLR ont progressivement infiltré leurs hommes dans l'armée et la police, devenant des alliés fiables du régime, la seule et véritable force de défense du pays. On parle d'un tarif mensuel pour leurs services compris entre 1 et 2 millions de dollars.
Si nous nous en tenons aux apparences, les FDLR sont des mercenaires étrangers engagés par le régime pour sa défense. Si nous examinons la montée des FDLR au Burundi, il semble apparaître une réalité différente qui crée nécessairement des doutes. Les FDLR ont repris les postes de commandement de l' armée et de la police. Au début, seules quelques centaines de miliciens s'étaient infiltrés dans la police et l'armée pour remplacer des déserteurs ou des éléments assassinés, soupçonnés de manquer de loyauté.
Au cours du second semestre de 2017, Nkurunziza a multiplié les décimations de soldats, policiers et officiers de peur de subir un second coup d'État. À l'époque, des rumeurs circulaient sur l'existence d'un complot d'assassinat du dictateur. Il a également été dit que la santé de Nkurunziza était gravement compromise. L' intrigue a pris forme en octobre 2018. Des éléments du CNDD-FDD, ainsi que quelques militaires, envisageaient de tirer parti de la maladie (encore inconnue) de Nkurunziza pour le remplacer par un chef modéré hutu et créer un gouvernement d'union nationale avec les rebelles et la société civile. Le complot n’allait jamais au-delà de la théorie, mais il était utile aux FDLR qui avaient réussi à augmenter le nombre d’infiltrés dans les forces armées.
À partir de 2018, l'infiltration dans l'appareil de défense burundais fait un saut qualitatif. Les FDL parviennent à sécuriser les postes de commandement au sein de l'armée et de la police, en remplacement des officiers suspects.
À l'heure actuelle, des officiers supérieurs des FDLR occupent des postes de responsabilité dans l'appareil de défense. Parmi eux, de nombreux officiers qui étaient auparavant en poste à Goma, capitale de la province du Nord-Kivu, à l'est du Congo. Jean Pierre Ndimurwimo, Leonard Kwizera, Benjamin Habarugira, Gilbert Hatungimana, Pascal Barukwege, Egide Masabo, Ildeph Hakizimana, Juma Bahati, Benoit Madef, Victor Byamungu, Bosco Barekebaguve Nsaminana et Luc Kananga.
Profitant de la psychose de Nkurunziza, qui a en fait entraîné la destruction d'une armée parmi les plus efficaces de la région, les FDLR ont également étendu leur influence à de hautes personnalités du régime, dont le numéro deux, le général Alain-Guillaume Bunyoni. , considéré comme leur "homme". Ils sont même allés jusqu'à assurer la sécurité personnelle du dictateur en infiltrant la Garde présidentielle.
On prétend que la moitié de la garde présidentielle est composée de miliciens des FDLR, et certains disent que tous les éléments de la garde présidentielle appartiennent aux FDLR. Les lieutenants colonels FDLR Sefu Bora, Barukwege Leonard et Lukusa Salif sont actuellement au Burundi infiltrés dans la Garde présidentielle. Leur quartier général est situé dans les camps militaires de Muzinda et Mujeiru, à Bujumbura, l'ancienne capitale du Burundi. En 2018, Nkurunziza déplace la capitale de Bujumbura à Gitega, destinée à devenir la capitale du royaume hutu. En raison du manque de fonds, aucun ministère ou parlement n'a été transféré à Gitega et les diplomaties africaines, asiatiques et occidentales ignorent la nouvelle capitale.
Entre décembre 2018 et mai 2019, des centaines et des centaines de militants des FDLR sont arrivés au Burundi en provenance de la province congolaise voisine du Sud-Kivu et se sont installés dans la forêt de Kibira, à la frontière avec le Rwanda.
Avec eux, il y aurait aussi des miliciens de deux autres groupes armés rwandais, le Front de libération nationale (branche armée du Mouvement rwandais pour le changement démocratique, le parti Hutupower près de Victoire Ingabire Umuhoza ) et le Congrès national du Rwanda, fondé par d'anciens officiers tutsis, Theogene Rudasingwa, le général Nyamwasa, Gerald Gahima et Patrick Karegeya, tués par les services secrets rwandais en 2014.
Ces militants ne sont pas au Burundi pour renforcer le contrôle des FDLR dans le pays, mais pour envahir le Rwanda depuis le territoire burundais.
Deux tentatives d' invasion ont échoué entre juin et juillet 2018. Avec l' échec de la tentative d' invasion début août, les FDLR et d'autres milices congolais-rwandaises ouvrent deux fronts sur le territoire rwandais. Une au nord (en passant par le Congo) et une au sud (en traversant la forêt de Kibira). Cette dernière invasion représente la menace militaire la plus grave qui pèse sur le gouvernement de Kigali depuis l’Holocauste.
Les FDLR ont également protégé le régime en se livrant à une série d'affrontements dans le district d'Uvira, dans le Sud-Kivu, au Congo, contre l'opposition armée burundaise - Forces nationales de libération (FNL), Forces républicaines du Burundi (FOREBU), devenues forces populaires burundaises (FPB). ) et de la résistance au droit burundais (RED-Tabara) - pour empêcher une offensive sur Bujumbura. Lors des affrontements, qui ont eu lieu entre février et mars 2018, les FDLR ont eu recours à quelques milliers de miliciens Imbonerakure.
La collaboration entre les FDLR et le régime burundais semble avoir des frontières très confuses et instables. Si d'un côté les FDLR ne seraient que des mercenaires, de l'autre Nkurunziza leur permettrait de disposer de bases militaires pour envahir le Rwanda.
À plusieurs reprises, les FDLR sont même devenues un organisme de financement. En 2018, les FDLR auraient prêté d’énormes sommes d’argent au régime en proie à de graves difficultés économiques en raison des sanctions de l’Union européenne. Argent provenant du trafic illicite d'or, de diamants et de coltan congolais.
Le côté sombre de la collaboration entre le CNDD-FDD et les FDLR est le contrôle progressif des mercenaires rwandais exercé sur la milice paramilitaire Imbonerakure, qui pourrait transformer les FDLR de simples mercenaires en acteurs de premier plan de la politique burundaise.
Les Imbonerakure gagnent en importance et occupent une place de choix dans la politique nationale. Depuis 2016, les Imbonerakure organisent des manifestations et des défilés militaires comparables à ceux des milices génocidaires rwandaises de 1994, les Interahamwe. et l' Impuzamugambi. Est-ce une coïncidence si les Interahamwe et les Impuzamugambi ont fusionné dans les FDLR en 2000, donnant au groupe terroriste l'empreinte génocidaire qui le caractérise?
Les Imbonerakure ont été les acteurs du référendum de farce sur la révision de la Constitution, qui a abrogé les limites des mandats présidentiels. Ces miliziens, possédés par la haine ethnique, ont forcé des milliers de citoyens à aller voter. Ils étaient même à l'intérieur des isoloirs pour s'assurer que le «bon citoyen» faisait le bon choix.
Les Imbonerakure ont également infiltré les Casques bleus burundais servant dans diverses missions de paix des Nations Unies en Afrique. Les Imbonerakure contrôlent maintenant la sécurité du pays et décident qui mérite de vivre et de mourir. Les décisions sont prises de sang chaud dans un horrible massacre silencieux qui connaît une escalade inquiétante en 2019. Les milices Imbonerakure volent du bétail, brûlent des maisons tutsies et tuent des occupants dans les zones rurales pendant que les autorités burundaises le laissent partir.
Ces jeunes qui "voient loin" depuis 2018 ont mis en place une montée rapide au sommet du pouvoir qui témoigne de leur importance au sein du régime. Ezéchiel Nibigira, dirigeant d'Imbonerakure, a été nommé ministre des Affaires étrangères en avril 2018. Eric Nshimirimana, haut commandant d'Imbonerakure, a pris la direction de la Radio Télévision nationale burundaise ( RTNB ) en juillet dernier, contrôlant ainsi la principaux médias nationaux.
La métamorphose rapide de la jeune branche du CNDD-FDD en une puissante milice paramilitaire placée au sommet du régime aurait été possible si les Imbonerakure n'avaient pas été sous le contrôle des FDRL? Par le biais des Imbonerakure, les FDLR pourraient -elles contrôler des secteurs stratégiques du pouvoir? pouvant ainsi influencer les choix politiques du régime. En garantissant la sécurité personnelle du dictateur, les FDLR ont-elles le sort de Nkurunziza entre leurs mains?
La tentative de limiter l'influence des Imbonerakure mise en œuvre par le dictateur démontre que les rêves de Nkurunziza de pouvoir absolu sont gênants. Entre 2017 et les premiers mois de 2018, Nkurunziza a voulu freiner les pulsions des jeunes miliciens, diminuer leur puissance, les remettre en ligne. Il réalisa qu'il était trop tard. Le monstre Frankenstein pensait maintenant avec sa propre tête ou avec celle des FDLR. Nkurunziza avait deux choix. Ouvrez une confrontation militaire avec les Imbonerakure ou laissez-la aller. Il a choisi la deuxième option. La nomination de commandants militaires Imbonerakure à des postes gouvernementaux importants marque sa défaite, du moins pour le moment.
Les FDLR sont également devenues des alliées inconfortables mais nécessaires. Renoncer à leur protection reviendrait à exposer la partie à des groupes d’opposition armés toujours actifs et au Rwanda. Le choix de maintenir cette alliance dangereuse a été fait en 2015, lorsque Nkurunziza a personnellement assassiné le général Nshimirimana. La décision, impulsive et dictée par l'orgueil, a été prise lors d'une réunion au cours de laquelle Adolphe avait expressément demandé à interrompre l'alliance avec les FDLR.
Au Burundi, la population de la patrie et la diaspora burundaise sont clairement divisées. Certains affirment que les FDLR contrôlent désormais pleinement le pays. D'autres affirment qu'ils le contrôlent en partie. D'autres nient la présence des FDLR.
Comprendre qui commande réellement au Burundi (que ce soit Nkurunziza ou les FDLR) est d’une importance vitale pour comprendre la nature de ce régime HutuPower et les scénarios futurs possibles. Malheureusement, le sujet semble être tabou. Les FDLR sont le seul groupe terroriste au monde dont tout le monde ne veut pas parler. Malgré son existence et sa dangerosité, ce sont des éléments connus de tous.
Pour les Burundais, le sujet est difficile à traiter. Cela cause de la douleur, beaucoup de douleur. À la maison, un citoyen normal ne se demande pas vraiment qui est au pouvoir, à moins qu'il ne soit fatigué de vivre. Les Imbonerakure et les FDLR ont infiltré les quartiers populaires de Bujumbura et les principales villes du pays. Ils participent à la vie quotidienne. Ils sont présents lors de cérémonies religieuses, mariages, funérailles, fêtes. Sirotez des bières dans les pubs et... écoutez. Je suis une puissante armée d'espions. Quiconque ose faire des discours politiques contre le régime est classé. En fonction de la gravité du discours, le citoyen reçoit un avertissement, est arrêté pour interrogatoire et libéré ou est tué de sang froid.
L'infiltration des Imbonerakure et des FDLR dans la population a créè un climat de suspicion et de terreur. Les Burundais ne savent pas à qui ils sont confrontés et évitent donc tout sujet politique. La situation est aggravée par le contrôle total des informations détenues par le régime. La population ne reçoit des informations que des médias officiels contrôlés par le régime. Notez que la télévision nationale est maintenant sous le contrôle direct des Imbonerakure... Incapables de se rebeller, de plus en plus de Burundais tentent par tous les moyens de s’échapper du pays.
Le sujet de la diaspora est tabou en raison de la forte présence de sympathisants du CNDD-FDD qui ont des devoirs d’espionnage. Si les Burundais de la diaspora proches de l'opposition ont le malheur d'avoir des parents ou des membres de leur famille laissés au Burundi, ce sont eux qui paient le prix de la «trahison». Pour compliquer la situation, de nombreux Burundais ont également du mal à admettre que leur pays est dirigé par des étrangers.
Malgré ces obstacles, le peuple burundais doit entreprendre le douloureux voyage de la vérité, il nous dit que les rares qui osent dire quelques mots strictement enfermés dans un microphone en ont conscience. " Il est nécessaire de réfléchir et de comprendre qui commande réellement au Burundi. Si vous ne savez pas qui est l'ennemi, comment pouvez-vous le combattre? ».

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Ago 18

Rwanda: vittoria scontata e fake news diffamatorie

Paul Kagame è stato riconfermato presidente con oltre il 90% dei voti in elezioni dichiarate dalla comunità internazionale libere e trasparenti. Eppure prima e dopo l’esito elettorale sono comparsi in rete e su alcuni media (anche italiani) delle fake news tese a dipingere una situazione della maggioranza degli Hutu come disperata. Se la maggioranza Hutu fosse brutalmente repressa e nutrissero desideri di ribellione, come queste fake news sostengono, non si spiega perché gli Hutu non si sono uniti alla forza militare FDLR che promuove la supremazia razziale e la riconquista del Paese…

di Fulvio Beltrami

Gli esiti delle elezioni presidenziali in Rwanda tenutesi venerdì 4 agosto erano scontati. Un plebiscito per il Presidente uscente Paul Kagame che si assicura la vittoria con il 98% dei voti. I due candidati dell’opposizione si attestano a percentuali inferiori al 1%. Il candidato indipendente (sostenuto dalla Francia) Philippe Mpayimana ha ricevuto lo 0,73% dei voti mentre Frank Habineza, leader del Partito Democratico Verde lo 0,47% Secondo gli osservatori della CEMAC, EAC e dell’Unione Africana, le elezioni sono state trasparenti e lo spoglio delle urne un esempio di perfezione elettorale.

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Feb 15

Est del Congo. Migliaia di congolesi privati del diritto di voto

La registrazione dei cittadini aventi diritto al voto al est del Congo è dominata da gravi irregolarità compresa quella di offrire carte elettorali a stranieri e rifugiati. Il fenomeno è stato riscontrato dalla società civile nel Sud Kivu ma è il Nord Kivu la provincia più colpita. Se le irregolarità e il collegato clima di violenze sui civili continueranno il 42% dei cittadini corrono il rischio di essere esclusi dalle elezioni. Un dato che mette in discussione trasparenza e credibilità delle future elezioni presidenziali previste per il 2018. Secondo un recente sondaggio il presidente Kabila potrebbe contare solo sul 3,6% dei voti al est del Congo

di Fulvio Beltrami

La registrazione su tutto il territorio nazionale dei cittadini alle future elezioni presidenziali, amministrative e provinciali è stata individuata dal regime di Kinshasa come una tra le principali scuse per annullare le elezioni previste per il novembre 2016, riportate al 2018. Una strategia che ha permesso al presidente Joseph Kabila (con mandato presidenziale scaduto il 19 dicembre 2016) di mantener il potere. Le operazioni di iscrizione degli elettori, sotto diretta responsabilità della Commissione Elettorale Nazionale Indipendente - CENI, sono iniziate il 13 dicembre 2016 e dovrebbero finire verso il 20 marzo 2017. Nelle province est (nord e sud Kivu) la registrazione degli aventi diritto al voto si sta svolgendo in un clima di insicurezza e violenze contro i civili: dalle pulizie etniche contro la tribù Nande al ritorno del gruppo armato Banyarwanda M23.

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Dic 2

Rwanda. Genocidio 1994. Kigali mette sul banco degli imputa­ti Francia e Vaticano

Un Olocausto non si dimentica facilmente come non si dimenticano le vittime e gli assassini. Nella eterna lotta diplomatica tra Rwanda e Francia, Kigali apre una inchiesta giudiziaria su vari alti ufficiali dell’esercito francese, sostenendo che ha le prove del loro coinvolgimento diretto nello sterminio di un milone di persone. Una accusa molto pesante

di Fulvio Beltrami

La Francia si presenta all’opinione pubblica internazionale come un Paese difensore dei valori di libertà, democrazia e rispetto dei diritti umani. Si presenta anche come martire del terrorismo islamico internazionale. Due miti trasformati abilmente in dogmi. La verità è assai diversa e drammatica. La politica estera francese si basa su tre pilastri: controllo finanziario, economico, politico delle colonie africane, destabilizzazione di Paesi sovrani in Medio Oriente, promozione del terrorismo salafista in Africa in stretta collaborazione con Arabia Saudita e Qatar (tra i migliori clienti della industria bellica francese). Avendo il controllo totale della Corte Penale Internazionale – CPI e sfruttando al meglio il suo seggio permanente presso il Consiglio di Sicurezza ONU, i vari governi francesi hanno fino ad ora evitato di essere sottoposti alla giustizia internazionale.

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Nov 30

Congo Rwanda. La difficile convivenza di due Paesi antagonisti

La pacifica convivenza tra Congo e Rwanda ruota attorno alla distruzione del gruppo terroristico ruandese FDLR preambolo obbligatorio per ogni sviluppo di integrazione socio economica regionale capace di relegare al passato le difficili, antagoniste e pericolose relazioni tra i due Paesi della Regione dei Grandi Laghi. Il fulcro centrale del problema risiede in una domanda di estrema importanza: il presidente Kabila ha la reale volontà politica di eliminare le FDLR in cambio di appoggi politici regionali per assicurarsi il potere in eterno?

di Fulvio Beltrami

Congo e Rwanda hanno una lunga e controversa storia di relazioni diplomatiche incentrate sulle problematiche etniche tra le popolazioni Bantu e quelle “nilotiche”. All’epoca dei dittatori Mobutu Sese Seko e Juvenal Habyarimana, i rapporti tra i due Paesi erano basati sul vassallaggio del regime HutuPower ruandese verso il Grande Zaire, una incontestabile potenza regionale negli Anni Settanta e Ottanta. Il dittatore congolese Mobutu nella fase più critica della evoluzione socio politica ruandese non esitò a concedere assistenza militare al regime HutuPower minacciato dalla guerra di liberazione condotta dal Fronte Patriottico Rwandes - FPR guidato da Paul Kagame.

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Nov 24

Congo Rwanda. La difficile convivenza di due Paesi antagonisti

Congo e Rwanda hanno una lunga e controversa storia di relazioni diplomatiche incentrare sul conflitto latente tra le popolazioni Bantu e quelle nilotiche. Due guerre regionali, due ribellioni all'est del Congo e un terribile gruppo terrorista ruandese padrone di un'area congolese vasta come la Francia. Un eterna instabilita' che potrebbe trovare una svolta grazie a dei accordi segreti...

di Fulvio Beltrami

Congo Rwanda. La difficile convivenza di due Paesi antagonisti.

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Nov 18

Congo. I Caschi Blu sotto attacco terrorista a Goma

Martedì 8 novembre 31 caschi blu ONU a Goma hanno subito un attacco terrorista non ancora rivendicato. Si tratta dell’attacco più violento e importante contro le forze di pace ONU registrato in Congo dal 1999 anno del inizio della missione di pace. Si sospetta che l’atto terrorista sia collegato con la mancata difesa dei civili da parte dei caschi blu nella provincia del Nord Kivu epicentro di una pulizia etnica contro la tribù Nande. L’attentato potrebbe essere collegato anche dal coinvolgimento della MONUSCO in un misterioso patto tra Kinshasa e Rwanda per eliminare il gruppo terroristico ruandese FLDR operativo all’est del Congo e per anni prezioso alleato militare e commerciale di Kinshasa e della MONUSCO

di Fulvio Beltrami

Martedì 8 novembre. Goma. Capoluogo della Provincia del Nord Kivu. Est del Congo. I caschi blu della missione di pace ONU in Congo: MONUSCO, sono stati vittime di un attacco terroristico avvenuto nelle prime ore del mattino presso il quartiere Kyshero (zona orientale di Goma). Il bilancio è di 31 soldati indiani feriti tra i quali alcuni gravemente. Si registrano vittime anche tra i civili. Un lavoratore pendolare ferito e una bambina di 8 anni che si stava recando a scuola. Per la piccola allieva non vi è stato nulla da fare. È deceduta all’istante. Per l’attacco sono state utilizzate delle bombe a mano gettate contro la colonna dei caschi blu indiani intenta a fare jogging nel quartiere. L’attentato è stato confermato ai media internazionali dal responsabile della informazione pubblica MONUSCO: Bilamekaso Tchagbele.

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Ott 29

Rwanda. Quando degli Ambasciatori diventono complici del genocidio. (Parte Seconda)

I telegrammi diplomatici inviati dall’Ambasciata di Francia a Kigali tra il 1990 e il 1994, ora in possesso del governo ruandese evidenziano il ruolo dei due ambasciatori francesi coinvolti. L’Ambasciatore Georges Martres prima del olocausto impedí la diffusione dei piani genocidari e contribuí ad un maggior impegno militare della Francia a favore del regime razial nazista di Habyarimana. L’Ambasciatore Jean-Michel Marlaud assunse un ruolo di primo piano negli ultimi preparativi e nella gestione del Genocidio del 1994

di Fulvio Beltrami

Se l’Ambasciatore francese Georges Martres ha impedito alla comunità internazionale di venir a conoscenza della natura genocidaria del regime e contribuito ad un maggior impegno militare francese a favore di Habyarimana negli anni che precedettero l’Olocausto, il suo successore : Jean-Michel Marlaud assume un ruolo di primo piano negli ultimi preparativi e nell’attuazione del genocidio, limitando addirittura le azioni del Generale Canadese Dallaire, capo dei caschi blu ONU, intenzionato a fermare sul nascere ogni tentativo genocidario.

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Apr 2

Burundi. Delirio di regime

La moratoria decisa dall’Unione Europea sui finanziamenti bilaterali 432 milioni ha fatto male al regime del ex presidente Pierre Nkurunziza che ora si scaglia contro il mondo intero e in special modo contro il Vaticano e i giornalisti stranieri. Riportiamo il delirante comunciato del parito al potere redatto il 26 marzo scorso

di Fulvio Beltrami

La moratoria decisa dall’Unione Europea sui finanziamenti bilaterali (432 milioni) non ha solo messo in ginocchio l’economia del Burundi ma inflitto un duro colpo al regime che, associato all’assassinio del Colonnello Darius Ikurakure e l’inizio della decimazione dello Stato Maggiore dell’esercito, rappresenta una nuova minaccia per il regime difficile da fronteggiare. I dirigenti del CNDD-FDD cominciano a manifestare evidenti segnali di stress dopo 12 mesi di guerra unilaterale contro una popolazione che si rifiuta di sottomettersi alla volontà di Pierre Nkurunziza e i suoi associati: i terroristi ruandesi delle FDLR.

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Mar 21

Burundi. Colpo gobbo dall’Unione Europea

L’Unione Europea ha bloccato gli aiuti bilaterali al Burundi causa i crimini contro l’umanità commessi dal regime di Pierre Nkurunziza. La decisione pone il paese africano in guerra civile da un anno sul baratro del disastro economico. Ma gli attacchi al regime non finiscono qui. A breve termine il regime protrebbe essere abbandonato anche dai suoi più fedeli alleati occidentali

di Fulvio Beltrami

Il regime FDLR-CNDD non si attendeva che l’Unione Europea mettesse in pratica le minacce rivolte lo scorso anno riguardanti i rapporti bilaterali con un governo che palesemente viola i diritti umani e sospettato di attuare un genocidio occultato. I primi mesi del 2016 il regime burundese aveva ottenuto importanti vittorie diplomatiche. Era riuscito ad addolcire la posizione delle Nazioni Unite e bloccato l’invio del contingente militare della Unione Africana in difesa della popolazione. Le grottesche missioni della delegazione del Consiglio di Sicurezza e del Segretario Generale ONU Ban Ki Moon avevano rafforzato il regime non riconoscendo due realtà chiave della tragedia burundese che sta entrando nel suo primo anno: il genocidio in atto e il controllo esercitato sul Paese dal gruppo terroristico ruandese Forze Democratiche di Liberazione del Rwanda – FDLR autore del genocidio ruandese del 1994. Anche sul fronte europeo l’ex presidente Nkurunziza poteva contare sull’appoggio della Francia e dei settori più conservatori della Chiesa Cattolica al fine di arginare misure tese a restaurare lo stato di diritto, il rispetto dei diritti umani e la democrazia.

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Feb 20

Crisi Burundese. Colpo di scena. Si crea l’asse Rwanda – Tanzania

Un inaspettato colpo di scena all’interno della crisi burundese che dura da dieci mesi vede il nascere di una alleanza tra Rwanda e Tanzania contro il regime burundese e i terroristi ruandesi delle FDLR, autori del genocidio del 1994. La scelta politica attuata dalla Tanzania interrompe la storica alleanza tra bantu ed estremisti hutu e mette in serie difficoltà l’ex presidente burundese Pierre Nkurunziza, che sta sterminando il suo popolo per rimanere al potere

di Fulvio Beltrami

La visita in Rwanda del Ministro tanzaniano degli Affari Esteri Augustine Mahiga ha regalato alla cronaca un imprevedibile colpo di scena: l’alleanza tra i due Paesi fino ad ora nemici. Pur essendo entrambi membri della East African Community (la comunità economica dell’Africa Orientale) di cui la Tanzania è membro fondatore assieme al Kenya e alla Uganda, fin dai tempi del presidente Julius Nyarere i due Paesi sono stati in permanente stato di conflitto politico - militare. L’ideologia del partito al potere dall’indipendenza della Tanzania: il Chama Cha Mapinduzi – CCM (Partito della Rivoluzione) si è sempre basata sul mito della cultura bantu e sul socialismo agreste identificando le popolazioni nilotiche dei Paesi vicini (Eritrea, Etiopia, Ruanda, Uganda) come ostili. Anche dopo il passaggio al libero mercato avvenuto negli anni Novanta il CCM ha continuato a proporre l’ideologia della cultura bantu riconfermando il sostegno alla ideologia nazista della superiorità razziale HutuPower.

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Feb 9

Radio France International. Primo media occidentale ad ammettere il genocidio in Burundi

Radio France International è il primo media occidentale ad ammettere senza parafrasare il genocidio in corso nel Burundi. Lo fa attraverso una intervista ai giornalisti Jean Francois Paquet coautore assieme a Jean Piere Chretien del libro inchiesta: “Burundi 2012 sull’orlo del genocidio” e Cedikaba corrispondente a Parigi della African Press e redattore del sito di informazione MondeAfrique.com. L’intervista ha una importanza storica in quanto RFI è il primo media occidentale che fa cadere il tabù sul genocidio nel paese africano. Si parla chiaramente di una escalation delle violenze, di 100 vittime al giorno per la maggior parte tutsi e, purtroppo in rapido aumento. Un duro colpo ai negazionisti europei che nei mesi scorsi avevano tentato di negare questa orribile verità, mettendosi consapevolmente o no al servizio del regime FDLR-CNDD e del ex presidente Pierre Nkurunziza. Riportiamo qui la traduzione parziale dell’intervista condotta da Francois Bernard

di Fulvio Beltrami

RFI - Radio France International. Il dibattito del giorno a cura di Francois Bernard.

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Gen 3

Burundi. Chi finanzia il regime genocidario?

Il regime di Nkurunziza, impegnato in un genocidio contro il suo stesso popolo, abbandonato dai principali finanziatori della Comunita Internazionale, versa sull'orlo della bancarotta. Eppure riesce a trovare soldi per comprare armi e pagare i mercenari che lo difendono. Chi sono i suoi finanziatori occulti? Dopo mesi di silenzio spuntano dei nomi. Angola, Congo-Brazzaville, Repubblica Democratica del Congo e, immancabile: la Francia

di Fulvio Beltrami

Il budget per l'anno finanziario 2016 presentato dal governo burundese rispecchia una bancarotta non dichiarata ma reale. Il budget 2016 presenta un deficit di 400 miliardi di franchi burundesi causati dalla sospensione degli aiuti economici della Unione Europea e Stati Uniti pari al 35% del budget annuale. I tagli forzati colpiscono duramente i settori della sanità (- 87,9% rispetto al 2015), educazione (- 87,9% rispetto al 2015), agricoltura (- 86,7% rispetto al 2015). Sospese anche le sovvenzioni statali sul carburante che creeranno un drastico aumento dei prezzi di trasporto e generi alimentari contribuendo all'aumento della inflazione. Questi drammatici tagli sono dovuti ad una unica ragione: le casse delle Stato sono vuote. Le riserve di valuta pregiata (Dollaro Americano ed Euro) esaurite. La situazione ė talmente grave che il pagamento della tredicesima ai dipendenti statali ė stato sospeso.

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Lug 24

Congo pace e guerra. La risposta della Comunita' di Sant'Egidio

Si pubblica il comunicato stampa ricevuto dalla Comunità di Sant'Egidio riguardo agli articoli pubblicati in Italia, Africa Orientale e Francia sulla riunione segreta con il gruppo terroristico ruandese FDLR avvenuta il 26 giugno 2014 a Roma. Il comunicato è firmato dal fondatore Don Francesco Tedeschini

di Fulvio Beltrami

Roma 20 luglio 2014

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Lug 16

Italia. Libero ingresso ai terroristi africani

Nonostante l’impegno dell’Italia contro il terrorismo internazionale una riunione svoltasi a Roma il 26 giugno scorso con la partecipazione di terroristi ruandesi ricercati per crimini contro l’umanità, pone pesanti dubbi sulla reale intenzione del governo italiano a prevenire terrorismo e guerre nel mondo

di Fulvio Beltrami

La particolare posizione geografica che occupa il nostro paese porta l’Italia ad essere in prima linea nella lotta contro la minaccia terroristica. Con la legge 438/2001 sono state adottate misure urgenti per la prevenzione ed il contrasto dei reati commessi per finalità di terrorismo internazionale. Un nuovo reato è stato introdotto nel nostro Codice penale: il reato per finalità di terrorismo internazionale (art. 270 bis del Codice penale). La legge n. 431/2001 decreta la nascita del Comitato di Sicurezza Finanziario, presso il ministero dell’Economia e delle Finanze. Ente presieduto dal direttore generale del Tesoro e composto da rappresentanti dei ministeri Interno, Economia, Finanza, Giustizia e Affari esteri, oltre alla Banca d’Italia, la Commissione nazionale per le Società e la Borsa (Consob), Associazione Bancaria Italiana, forze di Polizia, Carabinieri, Guardia di finanza e Direzione nazionale Antimafia. Il Comitato è incaricato di prevenire l’utilizzo del sistema finanziario italiano da parte di organizzazioni terroristiche.

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Giu 18

Rwanda. Paul Kagame spiega la sua lotta contro il terrorismo

Il 5 giugno 2014 il presidente ruandese ha dichiarato che ogni terrorista attivo nel paese deve essere abbattuto in pieno giorno. La dichiarazione ha suscitato forti critiche da parte americana. Paul Kagame spiega le ragioni in una intervista rilasciata a Jeune Afrique

di Fulvio Beltrami

La Ong Americana in difesa dei diritti umani Human Rights Watch (HRW) due settimane fa ha rilasciato un rapporto accusando il Rwanda di attuare arresti arbitrari e sparizioni di propri cittadini sospettati di sostenere il gruppo terroristico Forze Democratiche di Liberazione del Rwanda (FDLR). Il rapporto è stato ripreso dal Dipartimento di Stato americano. Secondo vari osservatori regionali il rapporto non sarebbe neutrale e tenderebbe a trasformare il diritto di uno stato sovrano a difendere il proprio territorio e la propria popolazione in un atto di repressione.

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Mag 14

Rwanda. Les Faits sont têtus. I Fatti sono Testardi

Continue sono le opere di revisionismo storico sul genocidio ruandese, supportate anche da alcuni gruppi cattolici italiani. Il Professore Deo Koya Ntarugera ci propone una riflessione sull’argomento denunciando senza mezzi termini tutte le energie spese per mantenere vivi i fantasmi del passato genocidio, nella speranza che questo passato ritorni

di Fulvio Beltrami

Les Fait sont têtus (i fatti sono testardi). Questa la frase pronunciata dal presidente ruandese Paul Kagame durante l’inaugurazione delle celebrazioni del ventesimo anniversario dell’Olocausto Africano avvenuto nel 1994.

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