Burundi. Le régi me HutuPower prépare une offensive

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Un mosaico di situazioni contraddittorie documentate da testimonianze di prima mano e accuratamente analizzate per offrire un'informazione approfondita sulla politica, economia e scoperte scientifiche di un mondo in evoluzione pieno di paradossi.

Fulvio Beltrami

Fulvio Beltrami
Originario del Nord Italia, sposato con un'africana, da dieci anni vivo in Africa, prima a Nairobi ora a Kampala. Ho lavorato nell’ambito degli aiuti umanitari in vari paesi dell'Africa e dell'Asia.
Da qualche anno ho deciso di condividere la mia conoscenza della Regione dei Grandi Laghi (Uganda, Rwanda, Kenya, Tanzania, Burundi, ed Est del Congo RDC) scrivendo articoli sulla regione pubblicati in vari siti web di informazione, come Dillinger, FaiNotizia, African Voices. Dal 2007 ho iniziato la mia carriera professionale come reporter per l’Africa Orientale e Occidentale per L’Indro.
Le fonti delle notizie sono accuratamente scelte tra i mass media regionali, fonti dirette e testimonianze. Un'accurata ricerca dei contesti storici, culturali, sociali e politici è alla base di ogni articolo.

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Dic 9

Burundi. Le régi me HutuPower prépare une offensive

Le régime se prépare à l'offensive finale contre les forces rebelles dans l'espoir de les chasser par-dessus la frontière rwandaise. Les armes lourdes acquises à la Russie et à la France ont convergé à Bjumbura. Mais l'offensive pourrait échouer en raison des divisions au sein des forces armées

di Fulvio Beltrami

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Fulvio Beltrami 09 Décembre 2019

Les forces loyalistes du régime sont entrain d’organiser une offensive de grande ouverture pour pousser l'Armée Républicaine du Burundi (ERB) au-delà de la frontière rwandaise selon nos sources. Pendant la dernière semaine des armes lourdes achetées à la Russie et à la France ont rejoint l'ancienne capitale Bujumbura. Parmi eux, les blindés BTR-80, BRDM-2, BTR-40 (de fabrication russe) Panhard AML-90, Panhard AML-60, Panhard M3 (fabrication française). Des batteries de canons et d'obusiers à longue portée D-30 de 122 mm et des lance-roquettes multiples BM-21-Grad montés sur des camions, affluent aussi dans l'ancienne capitale. La concentration d'armes lourdes a été confirmée par Télé Renaissance dans son journal du 4 décembre dernier.

Au début, on pensait que cette concentration des armes si dévastatrices avait été organisée pour la défense de Bujumbura contre l'offensive rebelle annoncée. Au contraire, la destination finale de ces armes lourdes serait Cibitoke, à la frontière avec le Rwanda. Selon des sources au Burundi, le régime prépare une offensive majeure contre RED Tabara et FOREBU qui contrôlent la forêt de Kibira et les districts de Bubanza et Nyanza. L'objectif serait de vaincre les forces rebelles et de les repousser au-delà de la frontière rwandaise.

L'offensive devrait être lancée à très court terme. L'effet surprise a été perdu malgré les précautions prises par le régime car il y a eu des fuites des informations à l’interne du régime qui mettent en évidence de graves problèmes au sein du parti au pouvoir CNDD-FDD et au sein des forces armées. Les loyalistes de l'armée, les mercenaires rwandais FDRL, les miliciens Imbonerakure et les réservistes FDD (Forces de Défense de la Démocratie) devraient participer à l'offensive du gouvernement illégitime. En raison de la nature de l'offensive militaire conçue, il existe de forts risques des accidents frontaliers avec le Rwanda qui pourraient déclencher une guerre entre les deux pays jumeaux.

Les relations entre Kigali et Gitega sont au bord du conflit. Le lundi 2 décembre, le ministre burundais des affaires étrangères Ezéchiel Nibigira (également chef de la milice Imbonerakure et marionnette des terroristes FDRL rwandais) a transmis au secrétaire de la Communauté d'Afrique de l'Est l'accusation officielle (document N ° 204.01 / 1279 / MAE / 2019) adressée au Rwanda accusé d’avoir tenté d'envahir le Burundi à la suite des événements de guerre de Bubanza et Mabayi, déclarant que l'agression rwandaise constituait une grave menace pour la paix et la sécurité non seulement pour le Burundi mais pour l'ensemble de la Région des Grands Lacs.

Même le dictateur Pierre Nkurunziza a accusé le Rwanda d'actions militaires hostiles contre le Burundi, vendredi dernier lors de la cérémonie d'ouverture de la dixième Assemblée du Forum Parlementaire des pays membres de CIRGL (Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs) tenue à Bujumbura. Le gouvernement de Kigali n'a pas réagi aux accusations portées, préférant les ignorer. Le CIRGL a décidé d'ouvrir une enquête sur les combats dans la municipalité de Mabayi pour vérifier la validité des allégations du CNDD-FDD.

Le régime de Gitega soupçonne fortement que l'armée rwandaise soutient les rebelles burundais, peut-être même avec la présence des troupes au Burundi, mais aucune preuve de la leur réelle présence sur le territoire burundais n'a été présentée pour soutenir les accusations officiellement faites aux deux institution diplomatique de la Région des Grand Lacs. Les forces RED Tabara et FOREBU sont proches de la frontière rwandaise. Une éventuelle offensive du régime pourrait conduire à une confrontation avec le Rwanda en cas de débordement des combats par erreur ou par intention dans le territoire rwandais.

L'offensive des forces HutuPower est d'une importance vitale pour le régime. S'il trouve un succès militaire sur le terrain, Nkurunziza pourra se renforcer au sein de son parti en démontrant qu'il est capable de vaincre l'opposition armée et faire face à la menace rwandaise. Un succès militaire sur RED Tabara et FOREBU ouvrirait la porte au quatrième mandat présidentiel. Nkurunziza joue une main de poker très risquée. En cas de défaite militaire, il ne disposerait pas suffisamment de forces pour arrêter l'offensive rebelle sur Bujumbura et Gitega.

Les chances d'échec de l'offensive du régime sont inhérentes à la confusion et aux divisions enregistrées au sein des forces armées burundaises. Plusieurs officiers de l'armée ce sont opposés à cette aventure militaire et des factions adverses se sont créés à faveur ou contre le plan de guerre de Nkurunziza. Le commandant Ernest Nimubona, qui est disparu vendredi après-midi alors qu'il se rendait en voiture au quartier de Nyabugete, au sud de Bujumbura, est probablement une des premières victimes de la colère du régime furieux des divisions au sein ses forces armées.

L'opposition armée, contactée au sujet de ces fuites des nouvelles concertantes l’offensive du régime, a refusé de commenter. Le refus s'est également porté sur la demande de précisions concernant l'offensive sur Gitega, annoncée par le communiqué du 5 décembre. Nos contacts au sein du RED Tabara nous informent de la décision de l'Armée Républicaine du Burundi d'appliquer un silence total sur les stratégies et actions militaires de réalisation imminente.

Malgré les difficultés évidentes du régime et la manœuvre de tenailles orchestrée par l'Angola, le Congo, le Rwanda avec le soutien de l'Union Européenne, de la Grande-Bretagne et des États-Unis, le Seigneur de Guerre Pierre Nkurunziza bénéficie toujours d'un soutien international, même au sein des pays membres de la Communauté de l'Afrique de l'Est: principalement la Tanzanie et l'Ouganda. Jeudi 5 décembre, la réunion de la Communauté de l'Afrique de l'Est au Parlement à Arusha, en Tanzanie, a déclaré la légalité du troisième mandat présidentiel (2015 - 2020).

Selon le Parlement de la CAE, l'article 96 de la Constitution burundaise de 2005, qui limite à deux mandats présidentiels, n'aurait pas été violé. Le mandat 2005-2010 ne serait pas compté car la présidence aurait été obtenue non pas par des élections générales mais par des élections restreintes des grands électeurs du Parlement conformément aux accords de paix d'Arusha 2000. La décision a été définie par la société civile burundaise FORSC comme un précédent dangereux qui légalise de facto les dictateurs africains compromettent les valeurs démocratiques, les droits de l'homme et la bonne administration de l'État.

La décision du Parlement de la CAE est une victoire diplomatique importante pour le régime qui ouvre la légalité de la candidature de Nkurunziza aux élections présidentielles de 2020 et au quatrième mandat présidentiel, conformément à la révision de la Constitution qui supprime la limite des mandats. Révision mise en œuvre lors du faux référendum de février 2018. La décision de la CAE renforce également la conviction de Nkurunziza qu'elle fait bien. Il renforce également tout son entourage de profiteurs et d'opportunistes, y compris l'ambassadeur et conseiller présidentiel Willy Nyamitwe les Goebbels burundais en charge de la propagande du régime.

Willy, tombé en disgrâce avec Nkurunziza et échappé par miracle à une attaque en 2017, il est maintenant revenu en vogue chez le régime car il comble le vide laissé par l'agence de presse chinoise qui traitait de la propagande du régime. Des informations confirmées indiquent que Pékin a appelé chez lui les experts en information politique qui assistaient le Seigneur de la Guerre du Burundi, forçant l'agence de communication à rompre le contrat avec le CNDD-FDD. Mesure de précaution en vue d'un changement de régime?

La Chine à différence de la Russie se n’est pas été compromise ouvertement avec le régime Hutupower. Elle dispose aussi de gros sommes d’argent prêt à être élargie au nouveau gouvernement qui se trouvera à gérer un Pays avec les caisses de la Banque Central totalement vides. Un aide financier vinculant mais que personne pourra refuser, malgré toutes évaluation politiques sur le rôle joue par Pékin pendant la crise burundais, discrètement à faveur de Monsieur Nkurunziza. En prospective la Chine sera la première puissance mondiale a gagner sur la résolution de la crise burundaise. Union Européenne et Etat Unit très probablement se retrouveront dans une position secondaire car seul la Chine dispose de l’argent nécessaire à soutenir la reconstruction économique du Burundi dans l’immédiat du post Nkurunziza.

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